23 janvier 2025

Sergio Rossi et son équipe de recherche obtiennent une subvention Alliance du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) de 600 000 $ pour étudier la physiologie de l’érable, la microbiologie et la phytochimie de la sève.

Le projet que dirigera le professeur en écologie forestière et directeur du Laboratoire sur les écosystèmes terrestres boréaux (EcoTer), vise à adapter la production de sirop d’érable au nouveau contexte climatique et à prédire l’évolution de l’industrie acéricole au Québec face aux changements globaux.

La période d’entaillage, le potentiel productif et le développement des microorganismes qui contribuent à la croissance et à la santé de l’érable subissent des variations majeures en raison des changements climatiques. Les producteurs ont besoin de comprendre les conditions associées à la production de la sève et d’adapter les pratiques d’entaillage afin d’optimiser la récolte de la sève et améliorer la qualité du sirop d’érable. Le projet inclura la mise en place d’un réseau de placettes permanentes au Québec permettant le suivi à haute résolution temporelle de la coulée de la sève et tester l’entaillage hâtif sur les rendements. Les co-chercheurs du projet, Serge Lavoie et Annie Deslauriers, professeur(e)s à l’UQAC et Marie Filteau, professeure à l’Université Laval, seront impliqués dans l’analyse des trois composantes qui déterminent la production de la sève, soit la physiologie végétale, la microbiologie et la phytochimie des sucres.

Le projet, initié par un financement du Club Acéricole du sud du Québec et du Créneau d’excellence acéricole, inclut des chercheurs de six universités au Québec, du ministère des Ressources naturelles et des forêts (MRNF) et du Centre ACER. Ce partenariat rassemble les producteurs de sirop d’érable, les propriétaires d’érablières, les gestionnaires et les conseillers acéricoles du Québec dans le but de développer des stratégies de gestion durable des érablières pour optimiser le rendement à l’entaille, pour améliorer la qualité du sirop et pour prévenir ou contrôler les maladies.

L’industrie acéricole québécoise pourra ainsi anticiper et s’adapter au réchauffement climatique afin de mieux se positionner sur le marché par rapport aux autres joueurs du secteur acéricole de l’Amérique du Nord.

 

 

Liens de l'article original : https://www.uqac.ca/uqactualites/2025/01/23/le-sirop-derable-sous-la-loupe-une-subvention-majeure-du-crsng/