8 octobre 2023
Les feux de l’été 2023 ont amené l’équipe de Carbone boréal à retourner sur le terrain pour mesurer l’ampleur des dégâts sur deux plantations situées dans les contours de feux. Une équipe de Radio-Canada en a profité pour constater leur travail sur le terrain.
Pour aller faire les constations des parcelles brûlées, rien de mieux que le drone utilisé maintenant dans certains projets de recherche, entre autres dans des collaborations avec le professeur Étienne Laliberté de l’Université de Montréal dont l’équipe se spécialise en intelligence artificielle. La chaire en Éco-Conseil de l’UQAC, en collaboration avec l’Université de Montréal travaille à la conception d’une application qui facilitera le suivi des plantations de Carbone boréal réalisées pour la compensation des émissions de gaz à effet de serre.
« On va pouvoir savoir […] au moins sur une base d’une ou cinq années, de façon fiable, combien on a gagné ou perdu de CO2, parce qu’il arrive qu’on en perde quand il passe un feu. Il arrive aussi qu’on en perde quand il y a des épidémies d’insectes ». Claude Villeneuve, codirecteur de la Chaire en éco-conseil de l’UQAC.
L’intelligence artificielle pour lutter contre les changements climatiques.
Un reportage de Mélissa Paradis à Radio-Canada Saguenay-Lac-Saint-Jean.
À voir aussi:
Des arbres plantés pour limiter l’empreinte carbone ont été détruits par les feux de forêt.
Un reportage présenté le 4 octobre à Radio-Canada Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Charles Marty et Olivier Fradette constatent les dommages causés par les feux sur une plantation de Carbone boréal à une centaine de kilomètres au nord de Chibougamau.
L’objectif de cette visite était de valider l’étendue des dommages aux plantations. Résultat: tout n’est pas parti en fumée! Or, comme Carbone boréal est un programme rigoureux et vérifié de compensation, environ 30% des 2 millions d’arbres plantés sont des arbres de remplacement pour justement parer à des pertes par le feu et/ou la tordeuse du bourgeon à l’épinette. Les compensations d’émissions de gaz à effet de serre du public demeurent donc bien réelles. Quant aux plantations brûlées, elles poursuivront leur double mission de recherche et de compensation et seront maintenant étudiées pour mesurer le carbone émis et la régénération naturelle après feu.
« Cette terre joue un rôle non négligeable dans la protection du climat. Il faut savoir que dans les forêts boréales, environ 70 % ou 75 % de la quantité du carbone de l’écosystème est stocké dans le sol. »
Charles Marty, professeur-chercheur sous octroi à l’Université du Québec à Chicoutimi